samedi 27 mai 2023

Anne Hidalgo, le seul vote qui changera l’avenir de notre pays

Assemblée Nationale - Groupe Socialiste

de PS
2 mins lecture
Première force de gauche au Parlement français, nous sommes la gauche qui nourrit ses combats du terrain avec l’objectif d’être utile. Chaque semaine, nous rencontrons nos concitoyens, et ils sont nombreux à nous dire qu’ils ne se retrouvent pas dans le débat présidentiel actuel. Les études d’opinion le démontrent : trois-quarts des électeurs estiment que la campagne n’aborde pas les vrais problèmes de notre pays, 60 % la jugent par ailleurs trop agressive. Ce constat nous afflige mais ne nous résigne pas, car nous pensons sincèrement qu’il existe une alternative de gauche, attachée aux valeurs de la social-démocratie et de la social-écologie, à l’actuelle majorité présidentielle. Nous faisons le constat que le pouvoir en place s’attaque à petit feu depuis 2017 aux services de l’État sur lesquels repose l’édifice de la République et ce faisant contribue à renforcer les extrêmes droites. Ces mots sont durs, nous en avons bien conscience, mais comment ne pas dénoncer, par exemple, l’affaiblissement progressif de notre architecture étatique depuis 2017 avec la fermeture de 13.000 lits d’hôpitaux et de 22 maternités, la suppression de 6.000 postes de professeurs dans les collèges et lycées, la diminution de 1 million du nombre de bénéficiaires des APL ? Comment ne pas dénoncer également les premières mesures du programme d’Emmanuel Macron, comme le report de l’âge de départ à la retraite à 65 ans ? Cet affaiblissement se fait à bas bruit, par petites touches, ce qui le rend insidieux. Et c’est bien là la difficulté pour toutes celles et tous ceux qui ne veulent pas être dans l’outrance, et qui ne font pas de la vocifération une marque de fabrique politique. Pour briser le plafond médiatique et être entendu aujourd’hui, il faudrait être dans la provocation permanente, stigmatiser les uns, accuser les autres. Enfermer le débat démocratique dans ce fonctionnement conduit inéluctablement à évacuer les vrais sujets et laisse le champ libre au pouvoir présidentiel pour tranquillement détricoter la République, et aux extrêmes droites pour amplifier le chaos. Pour notre part, nous voulons résister à cette façon de faire, tout en ne lâchant rien sur nos convictions. Au cours du quinquennat qui vient de s’écouler, nous avons été celles et ceux qui n’ont rien laissé passer de cet affaissement, en proposant chaque fois des solutions. À l’Assemblée, nous sommes le premier groupe parlementaire d’opposition pour le nombre d’amendements votés, pour être utiles à nos concitoyens. Au Sénat, nous avons incarné le contre-pouvoir à un président de la République qui n’en voulait pas. Dans les deux chambres, nous avons initié le référendum d’initiative partagé (RIP) pour empêcher la privatisation des aéroports de Paris qui aurait dépossédé notre pays d’une partie de sa compétence stratégique. Nous avons porté et inscrit dans le droit de nouvelles avancées : allongement de la durée du recours à l’IVG, lutte contre les injustices liées à la propriété foncière dans les Outre-Mer, meilleure protection des mineurs contre les crimes et délits sexuels, reconnaissance du génocide Ouïghour… Nous avons débattu, pied à pied, avec une majorité LREM à l’Assemblée nationale qui a progressivement renié des acquis du précédent quinquennat : suppression de l’ISF et du tiers payant généralisé, fin de la véritable prise en compte de la pénibilité au travail… Nous avons par une bataille amendement par amendement sur le projet de loi sur les retraites puis en soutenant une motion de censure, conduit à l’arrêt de cette réforme inique. Nous avons, par nos propositions, rejetées par la majorité LREM ou la droite sénatoriale, tracé le chemin d’une mandature à venir, socialiste, républicaine et écologiste : tiers payant pour la rénovation thermique des logements, hausse du salaire minimum de 200 euros par mois, lutte contre les inégalités de transmission du patrimoine et contre les déserts médicaux, création d’un minimum jeunesse pour les moins de 25 ans, droit à mourir dans la dignité, reconnaissance du crime d’écocide, préservation des biens communs dans la Constitution… Ces propositions, travaillées avec sérieux et défendues au cours des 5 dernières années, dessinent une France réunie, fidèle à sa devise et réaffirment les promesses que la République doit à chacune et chacun. Dans cette élection présidentielle, la seule qui porte ce cap est Anne Hidalgo. Enfin, alors que la guerre revient sur le sol européen avec l’invasion par la Russie de l’Ukraine, Anne Hidalgo, forte de son expérience internationale comme maire de Paris et fidèle aux valeurs de la social-démocratie européenne, a fait preuve d’une intransigeance sans faille à rencontre du régime de Vladimir Poutine.
Les 10 et 24 avril prochains, voter Hidalgo, c’est voter pour cette France : c’est à nos yeux le seul vote qui sera utile pour notre pays, et pour chacune et chacun d’entre vous, c’est le seul vote qui changera l’avenir.

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