Il faut redonner à nos diplomates, à l’enseignement francophone et à la diplomatie culturelle une place centrale dans notre stratégie d’influence.
Nous valoriserons davantage le rôle de notre langue, le français comme espace culturel et politique de pays partageant les valeurs universelles.
Les liens politiques, culturels et économiques tissés avec les pays francophones sont un atout puissant; nous sommes attendus pour redonner l’élan nécessaire à cette communauté internationale présente sur tous les continents.
Nous redonnerons au Quai d’Orsay et à ses réseaux — notamment l’Institut français, les établissements d’enseignement, les Alliances françaises et l’audiovisuel extérieur — les moyens de mener leurs missions.
Nous reviendrons sur les suppressions de services publics consulaires pour nos concitoyens à l’étranger, et rétablirons les centres de votes qui permettent de faire vivre la démocratie, et la présence consulaire décentralisée, au plus proche de celles et ceux qui n’ont pas accès aux outils numériques.
Enfin, nous reviendrons également sur la décision de supprimer le corps diplomatique qui affaiblit la France à un moment où nous avons besoin de toute l’expertise et l’expérience des diplomates pour porter nos priorités à l’échelle internationale.