Il s’agit de tourner la page de l’hôpital-entreprise et de la maîtrise comptable des dépenses de santé qui ont affaibli notre système de santé pourtant longtemps réputé comme un des meilleurs au monde.
Le financement de l’hôpital public et de la santé publique sera transformé : fini l’ONDAM (Objectif National des Dépenses d’Assurance-Maladie).
Nous fonderons les modalités d’évolution et de maîtrise de nos dépenses de santé sur des Objectifs Nationaux de Santé Publique (ONSP) et non plus uniquement sur des indicateurs budgétaires. Ces ONSP seront débattus par le Parlement chaque année au premier semestre, précédant ainsi les lois de financement de la Sécurité sociale.
Les règles de tarification à l’acte aujourd’hui en vigueur, seront modifiées afin de garantir les ressources de l’hôpital public par une dotation correspondant aux besoins de santé de la population desservie.
Nous renforcerons l’implication des acteurs de santé, des élus locaux, des représentants des usagers et des citoyens à la définition de ces besoins — en amont de l’adoption des ONSP — ainsi qu’à la gouvernance de l’hôpital.
Pour soulager les urgences, nous ferons en sorte que les médecins libéraux reprennent des permanences, principalement le week-end, et qu’elles soient connues de tous.