Macron n’est pas le président des riches, il est le président des très riches
– François Hollande –
Jamais cette phrase n’est apparue aussi vraie qu’aujourd’hui, à la lecture du programme du candidat Macron.
Les Françaises et les Français qui sont tentés de voter pour lui ne pourront pas dire cette fois-ci qu’ils ne savaient pas que Macron n’est ni de gauche, ni de gauche.
Ce n’est pas un budget, c’est une punition collective
Les collectivités locales assurent la presque totalité des services de proximité à la population, et pourtant, le candidat annonce une nouvelle diminution de leur budget de fonctionnement de 10 milliards par an.
Ces économies devront être faites notamment sur le budget personnel.
Concrètement, cela signifie moins de personnels dans les écoles les collèges et les lycées, moins de policiers municipaux, moins d’entretien des routes, de l’éclairage public, en clair, moins de services publics.
Parallèlement, le candidat prévoit de baisser encore les impôts des plus riches et des entreprises (15 milliards), tout en s’attaquant au retraités à travers une réforme des retraites sensée économiser 15 milliards supplémentaires.
Ces réformes, si elles étaient mises en oeuvre, casseraient profondément le tissu social en frappant y compris les classes moyennes, tout en diminuant les services fournis par les collectivités.
Macron: le candidat des 0,5%
En réalité, et quel que soit le score au soir des premiers et second tours de l’élection présidentielle, Macron n’est que le candidat des très riches, soit 0,5% des Français.
Espérons que le 10 avril prochain, il ne soit pas trop tard pour s’en rendre compte.