La transition démographique, avec l’écologie et la digitalisation, est l’un des grands défis auxquels nous sommes confrontés.
Cette révolution de la longévité est une chance, à condition de vraiment adapter notre société au vieillissement de la population. Le quinquennat qui s’achève est celui des rendez-vous manqués : beaucoup de rapports commandés, l’annonce d’une loi grand âge sans cesse repoussée et finalement abandonnée.
Vers une société bienveillante
Nous agirons pour une société bienveillante envers les aînés. Les activités sportives et culturelles, l’animation de la vie sociale, la conception de la ville et des villages, l’accompagnement de la perte d’autonomie seront repensées pour faire toute leur place aux seniors.
Tout d’abord, nous fixerons comme règle que toutes les politiques publiques — habitat, transports, lutte contre l’isolement, activités sportives et culturelles, participation citoyenne —, intègrent une dimension « bien vieillir » et prévention de la perte d’autonomie.
S’appuyer sur les territoires, former les personnels
Cette politique sera contractualisée avec les collectivités locales, les associations et les personnes âgées dont la représentation doit être renforcée. Ensuite, nous donnerons enfin du contenu à la 5e branche avec un service public d’accompagnement de la perte d’autonomie pour orienter et conseiller les familles dans chaque territoire ; le renforcement des aides humaines, en revalorisant l’APA pour pemettre le soutien à domicile ; une présence humaine plus importante (infirmières, aides-soignantes…) dans des Ehpad à repenser totalement.
Un plan de formation et de recrutement pour les métiers du grand âge sera déployé, utile pour l’emploi et l’aménagement du territoire et construit autour du triptyque professionnalisation, valorisation salariale, reconnaissance.
Un guichet unique permettra à chaque personne âgée dans chaque territoire d’avoir accès à l’ensemble des accompagnements humains, techniques et financiers dont il ou elle a besoin.