La hausse exceptionnelle du prix des carburants, de l’ordre de 70 centimes d’euros par litre depuis un an, pèse très lourdement sur le budget des ménages ainsi que des petites et moyennes entreprises.
Pour les ménages, cette augmentation grève leur pouvoir d’achat déjà érodé par le renchérissement des dépenses de première nécessité, tels le logement, l’alimentation ou l’électricité, alors même que le salaire minimum n’a connu aucun coup de pouce significatif depuis 2017.
Ainsi, de très nombreux salariés n’arrivent plus à boucler leurs fins de mois et sont condamnés à se serrer la ceinture, comme jamais auparavant.
Sur le plan économique, cette hausse du carburant aura des répercussions en cascade notamment dans les secteurs du transports, de la logistique, des travaux publics et agricoles, avec des risques réels de défaillance d’entreprises qui ne parviendront plus à faire face à des charges fixes devenues insoutenables.
Le blocage du dépôt Total de Vern-sur-Seiche et les différentes mobilisations en cours sont les premiers signes de tensions sociales qui pourraient se multiplier et s’aggraver si des décisions ne sont pas prises rapidement par le Gouvernement pour freiner la hausse du prix des carburants et améliorer le pouvoir d’achat de nos concitoyens.
La baisse de 15 centimes d’euros par litre de carburant à compter du 1er avril, promise par le Premier ministre, est un premier signe positif qui doit impérativement avoir une suite.
Les socialistes d’Ille-et-Vilaine soutiennent pleinement la proposition d’Anne Hidalgo de baisser immédiatement la T V A à 5,5% sur les prix des carburants.
Cette proposition s’accompagne d’autres mesures fortes en faveur du pouvoir d’achat comme l’augmentation de 200 euros du salaire minimum et le plafonnement du coût du logement à 30% des revenus d’un ménage, en somme tout le contraire du projet du candidat Emmanuel Macron qui entend faire travailler plus et plus longtemps les Françaises et les Français pour gagner moins.